Interview de Margaux Motin, part 2

2ème partie de l'interview de Margaux Motin

Voici la seconde partie de notre interview de Margaux Motin. Celle-ci évoque cette fois ses inspirations, le passage du blog au livre ou encore ses expériences d’illustratrice pour Florence Foresti !

Extrait Very Bad Twinz - Margaux Motin

Si vous n’avez pas encore lu la première partie, n’hésitez pas à revenir sur le début de notre interview de Margaux Motin.

Sur ton blog, tu racontes pas mal d’anecdotes sur tes amis et ta famille et parfois tu n’y vas pas de main morte ! Comment réagissent tes proches quandils se reconnaissent dans tes posts ?

Ca n’est jamais une surprise. En général je demande l’autorisation. Ma fille ne réalise pas qu’elle est sur le blog, mes ami(e)s savent qu’ils vont y être quandj’interromps nos conversations en disant « attends, je note c’est génial », mon père de toute façon il est fan, et ma mère, par principe, elle râle un peu parce que je ne montre que le pire de nous deux, alors qu’elle et moi, on a une relation de mongoles en vrai.

Ton blog a été adapté en livre avec J’aurais adoré être ethnologue et la Théorie de la contorsion. Raconte-nous comment est née l’idée et comment se monte un tel projet ?

L’impulsion, c’est mon éditeur qui l’a eue. Quandj’ai fini par me laisser convaincre de faire une adaptation livre de mon blog, j’ai mis sur la table jusque dans les moindres détails, LE livre que je voulais faire. J’ai eu la chance d’être très libre, pas de contraintes de format, de collection etc. Mais j’ai été une grosse grosse relou ! Le choix du papier, la couverture, le format, les couleurs, la typo blablablaaa… Jusqu’au bout, j’ai chipoté sur tout pour avoir mon livre idéal. Le titre, c’était pas gagné ! Il a fallut faire le tour de tous les bureaux avec mes propositions pour gagner le droit d’appeler ça « J’aurais adoré être ethnologue ». Mais je savais ce que je faisais. Et mon éditeur savait ce qu’elle faisait en me laissant faire !

Est-ce que ça t’a donné envie de travailler sur d’autres projets comme la réalisation d’une bande dessinée par exemple ?

Oui ça m’a donné l’envie. Mais c’est un travail très différent au niveau de la construction, ça va sans doute me prendre un peu de temps, c’est pas pour tout de suite quoi !

C’est toi qui as réalisé les illustrations pour la tournée de Florence Foresti, Mother Fucker. La grande classe quandmême ! Comment s’est passée votre rencontre ? Tu étais impressionnée, t’avais peur ???

Ca a été une drôle d’histoire de hasards et de destin ! En fait, je devais aller voir son spectacle, en bonne grosse fan. J’avais dédicacé un bouquin pour elle, je me disais que sur place, je trouverai bien un moyen de lui faire passer en loge, quitte à lui balancer sur scène ! Et le matin même, son assistante m’envoyait un mail pour m’inviter au spectacle afin que Florence et moi nous rencontrions. J’ai cru à une blague au début. Genre Florence Foresti qui demande à me rencontrer pile le jour où je vais à son spectacle, prenez-moi pour une conne ! Jusqu’à ce que son assistante vienne me voir avant le début du spectacle, j’ai cru à un canular. Nous nous sommes rencontrées après le spectacle. Ca a été une belle rencontre, surprenante et riche. C’est une femme incroyable. Une artiste incroyable.

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans le métier d’illustratrice ?

TOUT

Quelle est la demande la plus saugrenue ou la plus « relou » qu’un client t’ait faite ?

Je ne me rappelle pas ! Chaque client apporte son lot de corrections chelou et de remarques hallucinantes du type « il faudrait que le bleu du ciel évoque plus l’espoir ». Mais on s’habitue !

Peux-tu nous parler de tes projets actuels ou futurs, à part tes vacances ?

Mes vacances en corse dans deux mois !

Merci Margaux !

Enfin, si vous avez aimé notre interview de Margaux Motin ou si vous êtes fans desillustrations de nanas, sachez que nous avons aussi fait une interview de Penelope Bagieu et une Interview de Diglee.

Découvrez vite les ouvrages de Margaux Motin !

Continuons la lecture, par ici